Vincent Périer quartet à Jazz au Sommet

Adobe Photoshop PDFC’est avec plaisir que nous avons retrouvé le quartet de Vincent Périer dans l’ambiance club du café du jazz à 18 heures en avant concert d’Eric Legnini. On a pu constater que l’extraordinaire paire que formaient Rémi Ploton au piano et Yvan Oukrid est devenue un brelan avec Brice Berrerd à la contrebasse. C’est une section rythmique de rêve pour les mélodies et le saxophone ténor de Vincent Périer.
Dès le début avec Sweet Georgia Brown, on sent qu’il se passe quelque chose, ce standard met en évidence leur identité de vue sur le jazz. C’est une idéologie commune concernant la musique qui les unit, quelque chose de bien plus solide que le sentiment d’amitié que l’on peut éprouver pour ses partenaires, l’un n’excluant pas l’autre. C’est également ce qui fait la cohésion et la qualité de la musique qu’ils développent, un jazz « portes et fenêtres ouvertes », comme on a pu l’entendre au fil des titres de Vincent Périer, avec Madrigal, très prisé du public, 400 000 Bornes, ou A l’Air Libre, qui pourrait devenir un standard. On ne s’étendra pas sur les qualités personnelles des musiciens dont nous avons déjà dit, ailleurs, tout le bien que nous en pensions. Il n’en reste pas moins que cette formation mériterait une audience beaucoup plus large. C’est tout ce que nous leur souhaitons.

Jazz-Rhône-Alpes.com, newsletter n°321, 26 septembre 2011.