Vincent Périer Septet à la Vache Rouge

22/03/2019 – Vincent Périer Septet à La Vache Rouge

 

Coup double ce soir : premier concert dédié au jazz au restaurant La Vache Rouge qui devient club tous les vendredis soir ; il faut dire que le boss, Lionel Laforest, aime se faire plaisir, il met toujours un point d’honneur à bien recevoir ses invités, il leur offre une vraie scène avec une sono de classe et des lumières dont il aime s’occuper, c’est son jouet… Et pour une première fois, il a voulu la grande classe et même si ses habitués n’ont pas tous répondu présent, ce ne sera pas un « one shot », dores et déjà bravo et merci à ces patrons de salles qui sont aussi mécènes.

Et pour l’occasion c’était le lancement officiel d’une série de concerts qui va marquer la sortie de l’album « Les Yeux Qui Brillent », tout fraîchement encodé par l’un des gangs réguliers de Vincent Périer, le septet avec Célia Kaméni. La formule tourne depuis 2014, déjà. Vincent aime arranger les standards du répertoire mais compose également, un magnifique SVP notamment et pour cette occasion il a incité Célia à s’exprimer aussi sur des textes originaux en français. Par sa présence, son charisme, son charme, son aisance, ses émotions, elle est le diamant du soir mais les requins du band ne sont pas là pour la figuration. Vincent ne tire pas la couverture à lui et laisse la parole à ses amis complices qui prendront quelques soli inspirés, Julien Bertrand, Pierre Baldy, David Bressat principalement.

Et s’il fallait retenir un titre, je garderais Stardust pour son arrangement original, la sensibilité de Célia qui nous fait voyager haut tout comme le solo de clarinette, very cool. Ah oui ! et aussi ce Blues In The Night qui nous faisait dire avec mon cher voisin que nous avions dû être transportés à Chicago…

Célia Kaméni: voix; Vincent Périer: sax ténor, clarinette, arrangements; Julien Bertrand: trompette, bugle; Pierre Baldy: trombone; David Bressat: piano, orgue; Karim Addadi: guitare; Thomas Belin: contrebasse; Francis Decroix: batterie.

Philippe simonci, Jazzrhonalpes, newsletter N° 753, 25/03/2019